
UNION NATIONALE DES COMBATTANTS
Fondée en 1917 - Reconnue d’utilité publique par Décret du 20 mai 1920

Un maréchal des logis-chef français, Fabien Jacq, est mort dans la nuit, après avoir été blessé vendredi après-midi dans le nord du Mali lors de l’explosion d’une mine au passage de son véhicule blindé. Le groupe djihadiste Ansar Dine a revendiqué l'attaque.
Une mine a coûté la vie vendredi à un militaire français dans le nord du Mali, a annoncé l'Elysée dans un communiqué ce samedi. Il est écrit : « Le Président de la République a appris avec émotion la mort la nuit dernière d'un sous-officier du 515ème régiment du train de la Braconne (Charente) des suites des blessures reçues lors de l'explosion d'une mine hier après-midi au passage de son véhicule blindé en opération au nord du Mali ».
Le groupe djihadiste Ansar Dine, du Malien Iyad Ag Ghaly, lié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque.
Neuf ans au service de la France Né le 25 janvier 1988 à Trappes (78), le maréchal des logis-chef Fabien Jacq aura servi la France durant près de 9 ans.
Il avait rejoint les rangs de l'armée de Terre le 1er mars 2008 en tant qu’engagé volontaire sous-officier à école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA). A l’issue de sa formation initiale, il était nommé maréchal des logis le 1er juillet 2008.
Il avait été affecté au 515e régiment du train, à l’escadron de circulation routière, le 3 novembre 2008 en qualité d’adjoint chef de patrouille.
Après des missions au Liban, en Afghanistan et au Mali, il avait été promu le 1er janvier 2014 au grade de maréchal des logis-chef.
Il était célibataire.
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lui a rendu hommage sur Twitter :
Je rends hommage à la mémoire du maréchal des logis-chef, Fabien Jacq, mort pour la France au Mali. pic.twitter.com/iQQoIdWcRJ
— Jean-Yves Le Drian (@JY_LeDrian) 5 novembre 2016
18 militaires tués depuis le début en janvier 2013.
Ce décès porte à 18 le nombre de militaires tués depuis le début en janvier 2013 de l’opération Serval au Mali, poursuivie en l’élargissant au Sahel sous le nom d’opération Barkhane à partir d’août 2014. Les dernières victimes remontaient au mois d’avril, quand trois soldats avaient été tués par l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule blindé, à l’approche de la ville de Tessalit, également dans le nord du Mali. Six soldats français ont pour leur part été blessés légèrement dans des conditions similaires le mois dernier.
L’opération Barkhane
L’opération française Barkhane contre les djihadistes, qui s’étend sur cinq pays du Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso), doit procéder à une « montée en gamme » avec la fin de la saison des pluies, fin octobre-début novembre, avait expliqué le mois dernier le porte-parole des armées, le colonel Patrick Steiger.